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LE FRIC

L’argent que Peng décrit dans le roman est le monde capitaliste d’une lutte conséquente d’une jeune fille douée et d’une chercheuse indépendante qui, malgré ou à cause de son ascension scolaire, reste un corps étranger dans le monde bourgeois et est éjectée du système éducatif allemand parce qu’elle touche aux fondements existentiels d’un système qui a échoué et qui élimine les penseurs autonomes trop indépendants comme dysfonctionnels.

Au fil de la lecture, les différents chapitres s’assemblent pour former un tout, raison pour laquelle Martyra Peng qualifie également ce livre de roman autofictionnel. Il s’agit d’une tentative de mener une vraie vie dans une fausse. Il s’agit d’une enfance et d’une adolescence gâchées, d’une carrière dans un État structurellement arriéré et de la tentative de survivre dans un asile d’aliénés tout en conservant sa dignité. Dans son mémoire Le Fric, Martyra Peng entrelace des instantanés de la quête existentielle d’appartenance, de violation de la loi en réaction à l’indifférence humaine, pour former un courant de conscience.

 

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